L’implant dentaire est une racine artificielle qui sert à remplacer une dent ou un ensemble de dents perdues ou extraites. Il fait ainsi office de prothèse dentaire fixe, car une fois intégré à la mâchoire, il réagit de la même façon qu’une racine de dent naturelle. Si vous devez vous faire placer des implants dentaires, il est important d’avoir une idée du déroulement de la procédure. C’est ce qui vous permettra d’être préparé mentalement afin d’avoir l’esprit tranquille lors de l’opération. Suivez alors étape par étape la procédure d’implant dentaire, dans ce dossier.

La préparation de la pose dentaire

La préparation se fait entre deux rendez-vous. Il s’agit d’abord du bilan dentaire et de la consultation préopératoire.

Le premier rendez-vous

Le premier rendez-vous avec votre dentiste s’identifie à la consultation destinée à connaître votre bilan dentaire. À ce titre, vous aurez droit à un questionnaire médical complet pour permettre à votre praticien d’être renseigné sur les éventuels risques de l’opération. Ce dernier sera ensuite amené à analyser votre dentition globale et la zone à implanter avant d’effectuer un examen radiologique complet. Cet examen pourra l’orienter sur la manière dont il aura à s’y prendre avec vous. Vous pouvez d’ailleurs prendre rendez-vous avec le meilleur dentiste à Luxembourg pour cette première consultation.

Le second rendez-vous

Le second rendez-vous avec votre médecin consiste à signer le devis et le consentement. À ce niveau, le spécialiste a l’obligation d’éclairer son patient sur les risques potentiels de son intervention. C’est bien après cela que celui-ci pourra donner son consentement ou non sur la chirurgie à faire. Le praticien aura ensuite à donner une ordonnance préopératoire au patient en plus de quelques conseils pour l’informer davantage sur sa situation. C’est suite à ce rendez-vous que pourra avoir lieu la pose d’implant dentaire.

Les séances de la pose dentaire

Dans cet article, la séance proprement dite se déroule en deux phases. La première phase consiste à l’opération dentaire tandis que la seconde est liée à la cicatrisation.

La première séance

Au cours de la première séance, votre chirurgien commencera par inciser la gencive pour avoir accès à l’os après avoir fait une anesthésie locale au patient. Il continuera en faisant un trou à la taille de l’implant pour y visser ce dernier avant de refermer la gencive. La petite chirurgie vient ainsi de terminer. Il faut maintenant laisser du temps à l’implant et à l’os pour leur permettre de se souder ensemble. Cette étape dure généralement entre 2 et 4 mois. La durée dépend de la qualité de l’os. C’est suite à cela que le chirurgien passe à la phase suivant celle-ci.

La seconde séance

La seconde séance a lieu après le délai qui consiste à laisser l’implant dentaire en nourrice. Ici, le praticien aura à vérifier l’état de l’ostéointégration de l’implant. Si cette dernière est bonne, il lui suffira de placer une vis de cicatrisation. Cette vis sera retirée au bout de quelques semaines, mais uniquement lorsque la gencive est cicatrisée. C’est alors que l’implant est prêt à recevoir son pilier puis sa couronne pour ainsi avoir une ou de nouvelles dents.

Les contre-indications

Comme pour toute intervention chirurgicale, il existe des contre-indications à respecter. Vous avez tout d’abord celles absolues et ensuite celles relatives.

Les inconvenants absolus

Les contre-indications absolues concernant la pose d’implant dentaire sont assez rares. Par exemple, pour un patient souffrant de troubles cadio-vasculaire considérable ne peuvent faire de pose d’implant dentaire. De même, les personnes ayant fait un AVC ou encore un infarctus ne sont pas assez résistantes pour une telle intervention chirurgicale. En outre, l’on ne peut faire d’implant aux patients sous chimiothérapie étant donné que leurs défenses immunitaires sont beaucoup trop faibles. Les risques d’infection sont assez importants pour qu’ils subissent une telle opération.

Les inconvenantes relatives

En ce qui concerne les contre-indications relatives, elles doivent être discutées avec le praticien, car elles sont de plusieurs ordres. Les diabétiques dont la glycémie est mal contrôlée ne peuvent subir ce type d’intervention chirurgicale. Sont également concernés les patients atteints d’insuffisance rénale ou encore les toxicomanes. De même, les personnes souffrant de la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer ne peuvent faire de pose d’implant. Cette impossibilité est due en raison de la faible hygiène dentaire causée par leurs maladies.

En définitive, la pose d’implant dentaire sur un patient suit un ensemble d’étapes supervisé par le dentiste. Avec ses précieux conseils et ceux de cet article, la séance ne peut que bien se dérouler.